Dans le cadre d’un stage de sensibilisation à la sécurité routière, souvent dénommé Stage permis à points, une équipe pluridisciplinaire encadre les stagiaires. Quand il s’agit bien de récupérer son permis cela veut dire qu’il n’est plus en état de validité. Cela peut être dû à une série d’infractions assez peu importantes, mais dont l’accumulation a fait tomber notre solde de points à zéro. Cela peut également être causé par une infraction plus grave ayant entraîné la suspension dudit permis de conduire assortie d’une obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière avant de pouvoir prétendre à demander la levée de cette suspension. Hors le cas de retrait automatique de points, les décisions judiciaires ont une latitude assez large en ce qui concerne ces injonctions. Dans tous les cas, nous allons avoir affaire à la fois à un psychologue, à un formateur supérieurement qualifié dans le domaine de la conduite, et en dernier lieu au corps médical.
On peut également noter qu’un jeune conducteur encore en phase probatoire risque de fait plus de se trouver dans cette situation. Il dispose en effet d’un capital de points naturellement inférieur et le barème des sanctions applicables est le même que pour les conducteurs aguerris. Pour cet apprenti, un système de remboursement d’amende après un suivi de stage est souvent proposé afin de limiter l’effet financier sur des personnes souvent moins financièrement à l’aise.
La composition de l’équipe minimale pour encadrer un stage de sensibilisation à la sécurité routière se compose par décret d’au moins :
Ces deux personnes ont obligatoirement suivi une formation spécifique pour l’animation des stages de sensibilisation à la sécurité routière. Ces formations complémentaires ne sont pas juste du domaine du détail puisqu’elles durent plus de 200 heures de théorie plus de pratique. Les encadrants ont ensuite demandé et obtenu un agrément de la préfecture pour exercer dans le département.
Le stage de récupération de points n’est pas un simple bachotage des règles enseignées lors de la formation initiale du permis de conduire. Il s’agit durant les deux jours de travailler en profondeur les raisons qui ont poussé le chauffeur contrevenant à se retrouver en situation de suivre le stage. On peut considérer que dans les parties théoriques de la session, le formateur a un rôle prépondérant. On approfondit les comportements physiques des véhicules et donc la nécessité de certaines règles pas toujours bien comprises ou acceptées. Par contre, lors des phases pratiques autour d’études de cas réels, le psychologue sera plus en première ligne. Il est plus à même de rapprocher le vécu des stagiaires présents avec les séries de décisions plus ou moins bien habituellement prises. Il sa base sur le profil et le vécu réel des stagiaires pour adapter le déroulement des débats. En effet, ces ateliers sont fortement destinés à l’échange immédiat entre les différents stagiaires et l’équipe d’encadrement.
Avec une bonne complémentarité entre les deux membres de l’équipe du stage, chaque stagiaire peut se voir proposer une démarche de réflexion très personnalisée. C’est cette personnalisation qui va permettre de mieux accepter les changements de comportement au volant qui s’imposent. L’échange entre les participants et la confrontation de leurs expériences souvent similaires vont permettre de tirer des conclusions communes plutôt que d’asséner une fois de plus des règles toutes faites. L’équipe de formation agira dans ces circonstances favorables comme un médiateur avisé.
Très souvent, le participant arrive au stage de récupération de points avec une seule idée à l’esprit : laisser passer ces deux jours comme une corvée dans le seul but de récupérer ses points (et son permis). L’ambiance très différente du stage par rapport à la formation initiale est propice à un changement d’état d’esprit vers une vision plus constructive de la période. Le fait de se baser sur des expériences donnant réellement lieu à des drames, et le fait que l’ensemble des stagiaires soient peu ou prou dans des cas de figure similaires y aide également. C’est dans la construction et dans le maintien de cette atmosphère de progrès que l’expérience acquise du psychologue se révèle précieuse. Il est à même de faire prendre conscience à chacun de la justesse des situations étudiées. Il permet par la discussion à chacun de commencer à se sentir plus concerné par les problématiques réelles du comportement au volant qu’il ne l’était en arrivant.
Une fois le stage effectué et validé, puisque le permis de conduire n’était plus valable, il reste une étape en vue de sa revalidation. Suivant les cas, une visite médicale ou bien un examen sur dossier par une commission médicale spécialisée est nécessaire. Cette phase a pour but de confirmer les capacités physiques et sensorielles du candidat à la reprise de la conduite d’un véhicule à moteur. La situation en ce qui concerne les capacités de la personne peut avoir été assez modifiée depuis sa première obtention du permis pour que des réserves nouvelles soient nécessaires. Il est également possible que des désordres médicaux s’opposent à la remise en circulation de l’ancien chauffeur. Nous explorons cette phase dans notre page spécifique dédiée : Quel médecin pour mon permis de conduire à points ?
Pour récupérer son permis de conduire à points, il est nécessaire de procéder à des contrôles par un médecin ou une commission médicale. À quel médecin faut-il s'adresser ? Quel est le but de cette visite ? Réponses. En savoir +